Et si la solution à la crise actuelle de l'immobilier au Luxembourg passait par des professionnels transfrontaliers qui travaillent aussi côté français ?
Le marché de l’immobilier du Grand-Duché traverse une crise inédite. Depuis des années, l’offre inférieure à la demande se traduisait par des prix toujours croissants, certes, mais qui était compensés par des taux bancaires au plus bas. La vitalité de l’économie luxembourgeoise se reflétait par un volume de transactions élevé et des mises en chantier d’immeubles ou logements individuels toujours plus nombreuses.
La crise sanitaire puis la guerre en Ukraine (hausse des prix de l’énergie et des matières premières, chute de la visibilité financière à moyen terme) ont mis à mal ce modèle. Les propriétaires rechignent à baisser le prix de leurs biens, les banques sont bien plus difficiles à convaincre pour obtenir un prêt, les taux de crédit eux-mêmes se sont envolés, passant en moyenne de 1,5 à 4,25 ou 4,5%… La tourmente frappe les professionnels du secteur : les promoteurs enregistrent tous les jours des désistements et certaines agences dont le chiffre d’affaires a chuté licencient leurs employés ou baissent le rideau.
Quant aux acheteurs potentiels, ils renoncent à leur projet en attendant des jours meilleurs…